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我 喜欢 中国 北京 !!!!!

24 décembre 2006

Ca y est je suis de retour en France, de retour

Ca y est je suis de retour en France, de retour de mes trois semaines à travers la Chine. Ca fait du bien de retrouver mon chez moi, un lit mou, la nourriture française, du vrai fromage et plus du dofu, du camembert, du beurre demi-sel, de la baguette, des gens qui parlent français, je suis capable à nouveau de surprendre les conversations, je ne suis plus analphabète, la télé française...

Je mets en ligne les photos de ces trois semaines qui ont été riches en dépaysements:

D'abord, Shanghai: complètement dfférente de pékin, ville riche, moderne, futuriste, ville où les architectes semblent s'éclater, ville stylée. Ville en chantier aussi, les endroits indiqués par nos guides ont souvent été démolis et un immense chantier s'y trouve à la place.
On a d'abord visité la place du peuple, marché le long de Nanjing lu, la grosse artère commerciale qui clignote de partout le soir, on est allés au musée de Shanghai.
Le deuxième jour on s'est rendus dans l'ancienne concession française, le décor ressemble aux villes occidentales, on pénètre dans les lilong aux façades jaunes, vertes, rouges, les habitations traditionnelles de Shanghai. C'est aussi dans ce coin qu'on trouve les bars les plus branché, les quartiers m'as tu vu, un peu comme à Yorkville à Toronto.
Le troisième jour on est allés dans l'ancienne ville chinoise, la partie touristique pleine de boutiques pour touristes, le jardin Yu magnifique, et puis la vieille ville populaire menacée par les buildings alentours, quartier bien vivant où les habitants sortent de chez eux en pyjamas, quartier animé par des marchés riches en couleurs et odeurs dans les ruelles.
Et puis il y a le Bund, promenade du dimanche des shanghaiens, avec vue sur Pudong, la ville nouvelle, ville des buildings en construction, partie de la ville dont le sol s'affaisse de plusieurs mètres à cause du rythme de  construction, ville futuriste.

On est allés dans trois petits villages à proximité de Shnaghai, Suzhou(+ une ville qu'un village d'ailleurs), Tongli, Zhouzhuang, des villages traversés par des canaux, c'était Venise en Chine, c'était magnifique.
Suzhou, de très beux jardins, une promenade en vélo le long des canaux gâchée par la pluie.
Tongli, petit village tranquille qui vit à son rythme, les femmes lavent leurs linges, leurs aliments, leur vaisselle dans l'eau du canal, et puis le musée du sexe où se trouve toutes sortes d'objets chinois bien étranges et de sculptures bien différentes de statues de Bouddha...
Zhouzhuang, le plus joli, le plus touristique aussi, assez magique.

Ensuite on est partis à Hangzhou, station balnéaire autour d'un très beau lac bordé de saules pleureurs. Visite d'un site bouddhique, avec grottes et temple jaune dans lequel on assiste à une cérémonie religieuse avec tout plein de moines. Et puis tour en vélo le lendemain du lac, des îles, des plantations de thé...

Ensuite on est partis dans le Huangshan, montagnes noires splendides. Les nuages s'accumulent le long de la roche pour former des mers de nuages, c'était magique. On retrouve les paysages de la peinture chinoise, des paysages en noir et blancs où seuls les arbres et les pics perçent la brume.

On est allés aussi dans un petit village du Wunan,Hongcun, pas loin du Huangshan. Il y a une base de l'armée secrète où ils construisent des fusées dans le coin alors ce fut tout une histoire d'aller dans ce village, mais finalment vu qu'on était en basse saison le secret défense n'est plus paru aussi primordial et les démarches se sont simplifiées. Le village a la forme d'un buffle, les 2 arbres à l'entrée symbolisent les cornes, les canaux de la ville les intestins de la bête, et l'étang central l'estomac. Le village est magnifique.

On a pris ensuite le train pour Guilin, 23h de trajet en couchettes dures, ça passe plus vite que prévu, le train en couchettes dures c'est cool!

A Yangshuo, rando en vtt à travers les rizières, les champs, les collines karstiques, les pains de sucre(mais ça on ne sait pas à quoi ça ressemble mais ils en parlent dans les guides!...), c'est génial, on traverse de nombreux petits villages, des paysans qui se promènent avec leur buffle, des buffles seuls dans des champs immenses. Pas toujours facile de s'orienter à tavers les sentiers chinois.
Le villagede Yangshuo est très sympathique, très touristique aussi, ici tout le monde parle très bien anglais, un repos énorme, plus besoin de galérer pour se faire comprendre en chinois. beaucoup de bars, de restos sympas.
Le lendemain, on fait une croisière sur le lijiang, très beau même si le temps était très brumeux.

Ensuite on a pris le train pour Xi'An, et là je pète tous mes reccords de temps passé en train, 29h!
A Xi'An après quelques mésaventures pour prendre des tickets de train pour aller à Hancheng, on va voir l'armée enterrée à Xi'An, l'armée à taille humaine que s'est fait construire un empereur de 13 ans pour se protéger dans la mort. Il y a plusieurs fosses, ce sont surtout des morceaux, des débris de soldats que l'on trouve dans les premières fosses, une fouille archéologique pas finie. La fosse principale est très impressionnante, plus que le nombre c'est la variété des soldats qui est impressionnante, tous les soldats sont différents (au niveau de l'expression du visage, des costumes, de la coiffure...).
Ensuite on s'est promenés dans la ville, on traverse un parc où a lieu un drôle de numéro: des petites annonces sont accrochées sur des fils et desparents recherchent mari ou femme pour leur enfant, discutent avec d'autres parents et notent des rdv sur leur agenda. On monte à la tour du tambour. Le soir on se promène dans le quartier hui (minorité musulmane), c'ets très animé et puis il y a plein de bonnes pâtisseries arabes à goûter!!
Le lendemain on est allés à la grande mosquée, l'architecture est semblable à n'importe quel temple, pas facile de reconnaître le minaret...
On prend le train pour Hancheng. On ya visité Dangjiacun, petit village tres typique de l'époque Ming, resté intacte, préservé depuis ce temps, il n'a été découvert qu'en 1992. On se balade dans les rues, on pénètre dans les siheyuans, les habitations traditionnelles. On visite également hangcheng, une vieille ville très sympa, animée de petites boutiques, marchands de rues, de fruits, tout cela forme un joyeux bazar bien sympathique. Ici on est les seuls étrangers et on est une véritable attraction, tout le monde nous dévisage, veut nous parler mais nous on ne comprend rien! Assez épuisant.

Retour à Xi'An, visite de la forêt de stèles, des quartiers Sud, de la pagode de l'oie sauvage (pas top), et ^puis retour sur Pékin. A Pékin on retrouve notre université, notre cantine, nos bagages, M.Li, la prof de chinois... On part faire des photos débiles sur la place Tian An Men, on achète des DvD pour se débarasser de nos derniers Yuans. Et puis on prend l'avion avec beaucoup beaucoup de kilos en excédent. Escale au Qatar et puis retour en France, Charles de Gaulle, des gens qui parlent français, train jusqu'àu Mans puis jusqu'à Nantes.

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24 novembre 2006

0Dernier jour à Pékin... Je suis officiellemnt en

0Dernier jour à Pékin...

Je suis officiellemnt en vacances, les exams sont finis, on a fini par l'exam de chinois. Mes valises sont prêtes.
Soirée d'adieu ce soir, remise des dîplômes, photo avec Miss Zhan, discours des différents profs, de M. Li, de Miss Zhan, de Lissa, De PAW?, de Benjamin. On a bien mangé, canard laqué, la prof de chinois et de foreign investment à notre table. Bonne ambiance, ça finit bien le séjour, tout le monde semble content. Puis énorme karaoké, les duos Séverine-MIckael, le cas "cixi" la pop star sexy hot girl qui nous invite à connaître son body language, les bonnes rigolades sur Britney Spears, sur des vieux tubes ds années 80-90, les chansons chinoises chantées par nos chinoises, c'était vraiment sympa.
Petite soirée ensuite dans la cahmbre de Charlotte et de Coraline, c'est très sympa, beaucoup sont toujours en train de galérer pour boucler leurs valises. Ensuite on sort au Zub, juste à côté du propaganda, boîte où il y a beaucoup d'étudiants étrangers, des liuxuésheng comme nous. Très sympa aussi. On sort... et il neige!!!! Il pleut de la neige comme dirait Sylvain, notre savoyard, et expert en neige.

Et puis après ce sera à nouveau l'aventure, c'est parti pour trois semaines à travers la Chine, à passer des heures dans les trains chinois, à galérer pour me faire comprendre par des chinois. Les connections à Internet vont se faire plus rares, alors ce blog ne va plus être trop d'actualité.
Samedi, départ à 19h pour Shanghai, 13h de train. Je reste sur Shanghai et dans la région une semaine environ. Après je descend encore plus dans le Sud, vers Guilin en faisant des pauses ici ou là. Et puis on remonte vers le Nord, on a prévu d'aller à Xian, pour revenir pour le 18 décembre à Pékin. Voilà tout ça devrait être bien sympa, on devrait voir plein de belles choses et avoir hâte de rentrer aussi après ces trois semaines qui s'annoncent épuisantes...

20 novembre 2006

Le 20/11/06 Matin, cours de chinois, petits

Le 20/11/06

Matin, cours de chinois, petits exercices de prononciation au programme, « j’ai acheté du papier » et « j’ai coupé un arbre » qui se prononcent de la même façon à quelques intonations près…

Aprem, cours de Asian Economics, première fois qu’il fait l’appel, faut savoir que 30% de nos notes vient de notre participation encours, or depuis le début personne ne vient à ses cours. Donc aujourd’hui il a décidé de faire l’appel pour attribuer les points de participation, la rumeur se propage très vite et téléphones portables et Internet aidant la salle se remplit bizarrement, il n’y a jamais eu autant de monde à son cours, beaucoup de retardataires joints par sms ou par internet aussi assez bizarrement.

Après je retourne à Yashow market puis à la gare centrale acheter les billets de train pour Shanghai, aucun soucis pour comprendre ce qu’ils nous demandent et pour se faire comprendre, aurait on fait des progrès en chinois ? Par contre pas moyen d’avoir des places en couchettes dures, « mei you ». Alors on essaie à plusieurs guichets au cas où on serait tombé sur des agents qui n’aiment pas trop les occidentaux et qui préfèrent réserver les couchettes dures aux chinois et donner des couchettes molles (deux fois plus cher et pas plus molles que les couchettes dures) aux étrangers, mais non rein à faire, « mei you » à tous les guichets. Alors on hésite longtemps ente prendre des couchettes molles ou des sièges mous (on a jamais testé les sièges mous alors on ne sait pas trop ce que ça vaut, si c’est aussi dur que les sièges durs on non, si on pourra dormir ou non, le trajet dure 13h alors on a intérêt à être bien assis…) Anaelle et Arnaud ne sont pas là, alors c’est pas facile de prendre une décision à leur place, finalement on prend "siège mou", on verra bien...

Beaucoup de monde dans le métro à cette heure. Beaucoup de personnes portent des masques aujourd’hui pour respirer, ça doit être un jour de pollution.

Cantine le soir, je commande un plat au hasard,  numéro 29 comme le Finistère, le 44 dépassait ma limite des 5 yuans (0.5€).

20 novembre 2006

Le 19/11/06

Le 18/11/06

Grasse matinée.

Je retourne au marché aux puces, « marché aux voleurs », il est marrant comme marché, toutes sortes d’antiquités, de vieilleries : des pinceaux de calligraphie, des peintures, des vieux téléphones, des vieilleries maoïstes, des statues, des vases, des bijoux…

Dès 16h30, le soleil se couche,les antiquaires commencent ranger leurs affaires, chargent leurs tricycles, les marchands de fourrure nous attendent à l’extérieur.

Après on veut aller au marché aux oiseaux, grillons… Et une fois de plus on ne l’a pas trouvé, on s’est arrêté à la bonne station de métro mais ce marché-ci aussi est introuvable. On n’a pas de bol avec les marchés aux oiseaux, au moins je n’attraperai pas la grippe aviaire…

Le soir, on attend l’arrivée des hongkongais, Mariano, Thierry, RomainG et Julien. On commence à avoir trop faim, on craque et on va au resto. On retrouve finalement les hongkongais plus tard dans la soirée, on reste dans la chambre des arrachés parler avec eux.

Le 19/11/06

Matin : on a bossé pour les Cigognes de Mada avec Charlotte et Julia.

Cantine.

Aprem, on retourne autour des lacs, dire au revoir aux lacs, aux bars, aux hutongs… Dernier we à Beijing, ça ne me fait pas pareil de quitter Pékin que Toronto. A Toronto je m’étais un peu approprié la ville, des quartiers, des restos, j’avais mes marques, j’avais des habitudes, c’était un peu chez moi Toronto à la fin… Ici je reste un étranger, je ne suis pas chez moi, il y a trop de choses qui demeurent mystérieuses, qui m’échappent, ne serait ce toutes les inscriptions écrites qui continuent d’être indéchiffrables, je n’ai pas d’endroit vraiment qui va me manquer, cette ville est trop grande, trop exposée à toutes sortes de mutations, c’est une ville en travaux,  c’est une ville incomplète, où on rase des quartiers entiers pour construire une nouvelle route ou des gratte ciels, je suis arrivé en avance, avant la fin des travaux. Plus qu’à Toronto tu as conscience d’être étranger, tu es différent, on te dévisages, on ne te comprend pas, il n’y a pas le cosmopolitisme de Toronto où toutes sortes de cultures se mélangeaient, ici je suis un blanc (ou plutôt un rose selon leur vision des choses, et eux ne sont pas jaunes mais blancs), si bien que tu restes étranger à cette ville.

Le soir, on va au resto manger un canard laqué. Adresse indiquée par Nicklas, meilleur resto de canard laqué sur Pékin. Le resto se trouve au milieu de hutongs, dans une zone en plein travaux, ils construisent une route en plein milieu du pâté de maisons, alors ils ont tout rasé, des maisons semblent être carrément coupées en deux. On suit des indications sur des petites pancartes pour accéder au resto, nous sommes assaillis par les chauffeurs de pousse-pousse qui profitent des travaux et de l’impossibilité pour les taxis d’accéder à la zone pour sauter sur les touristes. On est un peu paumés, on passe dans des rues obscures qui ne ressemblent à rien, on demande plusieurs fois notre chemin, on retrouve finalement des indications peintes sur le mur…

Et on arrive enfin au resto, c’est tout petit, on a du mal à croire qu’on rentre par cette entrée miniscule, on passe par la cuisine où les canard rôtissent, on voit les cuistos passer dans tous les sens avec des canards dans les mains. Le resto est tout petit, très simple, il est resté très populaire, pas tape à l’œil comme beaucoup de resto. Il est complet, il y a beaucoup de français. Nous sommes assis dans le passage en face de canards qui pendent, les différents accompagnements arrivent, le cuisto nous montre le canard laqué qu’il va découper pour nous, puis nous apporte les morceaux de canard, on ne sait pas trop comment ça se mange tout ça, alors on demande naïvement,  on a droit à une démonstration. C’est un régal !!! Trop bon, tu mets deux petits morceaux de canards avec peau grillée dans une fine crêpe avec du concombre et quelques lamelles d’oignons, tout ça accompagné d’une bonne petite sauce. C’est marrant de se faire sa petite crêpe, c’est un peu entre le tacos beaucoup moins épais et avec du canard et une sauce bien meilleure, le sushi sans riz et sans poisson.

La petite hésitation à la fin, est ce que c’est déjà fini ?
Le retour en taxi avec le chauffeur rigolo. Il se marre quand il voit que je regarde sa photo dans le taxi car il a vieilli depuis, quand on passe devant ceux qui dansent le soir dans la rue sous le pont pour aller sur Xueyuan Nanlu…On passe (une dernière fois ?) par la place Tian An Men, elle est morte cette place, surtout le soir,  il n’y aucune activité, c’est pas comme chez nous où les grandes places sont des lieux de vie, où les gens se donnent rendez-vous. Là il n’y a pas de bars, c’est juste une place à la gloire de la révolution, elle est figée dans une époque et n’est plus qu’un point sur un axe routier de la ville, ne vit que la journée par les touristes qui s’y rendent.

20 novembre 2006

Le 17/11/06

Le 16/11/06

Grasse matinée le matin.

L’après midi Cours d’Asian Economics. Nous ne sommes que 15, le cours de lundi dernier a fait des dégâts. Et bien pour une fois c’était intéressant, ce fut très court aussi, c’est ptet pour ça que c’est mieux passé. Il me fait pitié ce prof quand même, tu sens qu’il est heureux de faire des cours à des étrangers, et personne ne vient à son cours. On sent qu’il veut parler avec nous, qu’il veut profiter d’avoir des étrangers pour dire des choses qu’il ne peut pas dire d’habitude : alors que ça n’avait rien à voir avec le sujet traité, il nous a parlé des événements de la place TianAnMen, de la révolte des étudiants, sujet totalement tabou en Chine, pourquoi il était partir étudier en Angleterre, pourquoi il était revenu travailler en Chine quand la Chine a commencé à se moderniser et à s’ouvrir.

Le 17/11/06

Matin, cours de sociology of China. Une catastrophe, le prof parle à deux à l’heure d’un anglais hésitant, s’arrête à tous les mots, fait des pauses terribles à chaque syllabe pour nous dire au final que des banalités. Rien de très sociologique dans son cours, rien de très intéressant. Et ça a un doctorat en socio, et est responsable du département sociologie de l’université…

Aprem : Marché aux fruits près de l’université, c’est marrant que des fruits partout, normal pour un marché aux fruits, il y a eu un arrivage de pamplemousses alors il y a plein de pamplemousse un peu partout par terre…

L’odeur des patates douces grillées.

Les brochettes de calamars. Les brochettes de mandarine.

Et puis nous sommes allés à l’immense marché juste à côté, immense bazar où on trouve toutes sortes de conneries, de choses plus ou moins utiles, protège selle vélos, porte bonheurs, tissus, literie, vêtements… La clientèle est plus chinoise que dans les autres marchés qu’on a fait auparavant qui sont la plupart du temps destinés aux touristes. Cette fois ci on ne croise aucun touriste, on ne trouve pas toutes les contrefaçons de marques occidentales, pas de polos Ralph Lauren, de Tommy Hilfiger, de chaussettes Hugo Boss…C’est plus chinois aussi dans la disposition, c’est-à-dire que c’est vraiment le bordel, le bazar, impossible d’en faire le tour, de se repérer. C’est plus chinois dans les prix aussi, les prix annoncés au départ sont très bas, moins moyen de marchander, je me retrouve quand même à marchander pour des bricoles pour dix centimes d’euros, même pas honte !

Après on va à Yashow market, encore une fois, je récupère ma deuxième chemise, les vendeuses connaissent les noms de tous les Edhec et des allemands, je crois qu’on a été leurs meilleurs clients pendant plus d’un mois, il ne devait pas y avoir un jour sans qu’un Edhec commande une chemise ou un costard ou un tailleur… Petit tour ds le marché, on marchande, on se fait avoir, et puis des fois rien à faire le prix ne baisse pas.

Après on va à la recherche d’un resto indiqué par le routard du côté de Sanlitun, le routard a la prudence de nous signaler qu’il n’est pas facile à repérer, et en effet on ne l’a pas repéré, on s’enfonce dans les hutongs, on marche longtemps, on est complètement paumés, on se retrouve dans un quartier résidentiel avec aucun resto à l’horizon, on en a marre de marcher alors on prend un taxi pour revenir près du Den, au moins on sait sur quoi on va tomber, on prend des pâtes à la carbo et des tagliatelles au saumon, toujours que des occidentaux dans ce resto.

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20 novembre 2006

Le 15/11/06

Le 15/11/06

Cours de chinois le matin. La bonne surprise quand je vais à la recherche de mon livre de chinois que j’ai oublié dans une salle de cours : un petit message a été glissé dans mon livre de chinois, et un chinois a écrit en chinois, a traduit en pinyin et en anglais quelques phases : « De quelle nationalité es-tu ? Comment t’appelles tu ? As-tu un numéro de téléphone ? Je m’appelle Wanfuli (garçon ou fille ça je ne sais pas, Wanfuli ça sonne quoi ?), voici mon numéro de téléphone, on pourrait entrer en contact et devenir amis ! » C’est pas génial, c’est un peu mon Amélie Poulain chinoise, admiratrice inconnue qui m’envoie des petits messages mystérieux… Je réponds de suite, ça tombe bien aujourd’hui en cours de chinois on apprend le voc pour garder contact avec les gens, à donner notre adresse internet. A moi maintenant de retourner dans la salle déposer mon petit mot, ça me plait cette correspondance !

L’après midi je retourne à Yashow récupérer et essayer mes chemises. Le trajet en taxi est interminable, je ne supporte plus le taxi et trafic de Pékin, les embouteillages de folie, rester bloqué des heures. En plus des embouteillages il faut supporter la radio chinoise qui ne diffuse que des pubs très énervantes dans lesquelles crient des voix ultra aigues ou alors de la musique de merde. Et pour arranger le tout cette fois ci on tombe sur un boulet comme chauffeur de taxi : si il y a une file qui n’avance pas il prend celle là, il se met à gauche quand il faut aller à droite…

Je fais mon difficile pour les chemises, il y en a une qui ne me va pas tout à fait alors je leur donne à refaire, c’est ça le sur-mesure on devient exigent !

Retour en taxi avec Benjamin, il se lance dans un quasi monologue de 40 minutes sur Berlin et Munich, les différences entre les villes…

Le soir on va voir un spectacle de Kung-fu au théâtre rouge de Pékin, c’est organisé par M.Li. C’était génial. Superbe. La mise en scène est magnifique, des supers effets de lumières. Du grand spectacle ça fait très grosse production, les décors n’arrêtent pas de changer. Les chorégraphies et les prestations de kung-fu sont très belles. Il y a du kung fu traditionnel (les combats de sabre, les tarés qui cassent des briques avec leurs têtes ou  qui brisent des morceaux de bois d’un coup de poignet, ça parait tellement facile que je doute de la solidité du matos, mais à la sortie de la salle, on peut vérifier la solidité des débris et c’est bien costaud !), mais en plus du kung-fu traditionnel il y a toute une petite histoire (l’histoire d’un moine bouddhiste qui deveint un roi du kung-fu, ses moments de faiblesses, ses remords, la consécration…), et puis il y a beaucoup de danse. C’était très chouette.

15 novembre 2006

Le 14/11/06 Journée assez étrange à ne pas faire

Le 14/11/06

Journée assez étrange à ne pas faire grand-chose. La chambre 109 a loupé le réveil ce matin, en  fait mon réveil a bien sonné à 7h mais je l’ai éteint tout de suite et je me suis rendormi, et ce n’est pas la peine de compter sur Ano qui n’entend rien pendant son sommeil et qui compte tous les jours sur moi pour le réveiller. Donc on a loupé le cours de socio. On ne peut pas dire que j’en suis très attristé, la grasse matinée à la place fut bien plus agréable…Et puis pour ma défense je fais quand même parti des quelques rares survivants qui sont allés jusqu’au bout du cours d’hier de Asian Economics. Terrible ce cours ! La salle se vidait petit à petit au fil des heures, le prof nous achevait un par un, il me faisait pitié quand même, ça devait pas être drôle pour lui de voir son public disparaître. Ca traitait de la Supply chain en Chine, pas grand rapport avec l’objet initial de ce cours mais bon, ça aurait pu être intéressant. Mais ça ne l’était pas, soporifique à un point, impossible de comprendre son anglais. Avec Julia et Fanette, on a fini notre partie de bataille navale géante, j’ai gagné ! Personne ne suivait, Virginie derrière pète un câble car elle doit être la seule personne à encore prendre des notes du cours, Charlotte et Cora ont abandonné.
Sinon  cet aprem, je n’ai rien fait de spécial, j’ai bossé pour les Cigognes, les dossiers pour Unilog. Et puis ce soir j’ai commandé un plat au hasard encore à la cantine, on pourrait prendre quelque chose qu’on connaît depuis le temps, mais c’est plus drôle d’avoir la surprise.


Hier je n’ai pas fait grand-chose de plus passionnant qu’aujourd’hui, mes journées sont moins riches qu’au début, faut dire qu’on a plus de cours sur la fin aussi. Cours de chinois le matin, je l’aime bien notre prof de chinois en fait, elle est gentille et puis nous fait bien bosser l’oral, elle invente des petits jeux, on a organisé un tournoi de pierre feuille ciseaux en chinois, aujourd’hui chacun devait écrire nos hobbies sur un papier et puis on redistribuait les papiers et il fallait deviner la personne qui se cachait derrière les hobbies, avec un chocolat en récompense pour ceux qui devinaient. L’aprem on a donc eu ce cours d’Asian economics épuisant. Après les cours je suis allé à Yashow market, même genre que le marché de la soie. Ano a récupéré son costume fait sur mesure, il a trop la classe, on dirait qu’il se marie. D’autres se font faire des costumes ou des tailleurs. Je me fais faire deux chemises, je ne sais pas trop pourquoi j’en avais pas spécialement envie au départ, mais ils doivent me stresser tous les autres à se faire des costards et à acheter des dizaines de chemises en prévision des stages et de l’année césure. Alors il faut d’abord choisir le tissu, il y a un choix énorme, c’est pas facile, ensuite il faut choisir la forme, là c’est plus facile, et puis on te mesure de partout, c’est marrant.

12 novembre 2006

Le 12/11/06 Longue grasse matinée, réveil à

Le 12/11/06

Longue grasse matinée, réveil à 12h30. Croissant au petit déjeuner, Ano est allé chercher des croissants la veille à une boulangerie française, ça faisait plaisir d’avoir quelque chose qui ressemble à un vrai ptit dej de chez nous.

L’aprem, Ano, Arnaud, Julia, Romain, Sylvain et moi allons au marché de la soie, autre temple de la contrefaçon. C’est immense, une succession infinie de toute petites boutiques (3- 4 m2) où sont entassé soit des polos ralph lauren, des pulls tommy hilfiger, des chemises gorgio armani, des chaussettes Yves St Laurent, des caleçons Calvin Klein, des jeans Diésel, des pashminas, des kimonos, des écharpes, des cravates, des pulls en cachemire, de vêtements chinois en soie, des souvenirs pour touristes, des valises, des sacs Gucci… On peut aussi se faire un costume sur mesure, ils s’en sont tous fait un ici, ça ne coûte vraiment pas cher, perso j’ai pas la place ds ma valise pour un costard, toujours la limite de merde des 20kg de Qatar Airways. C’est marrant comme marché, la façon dont ils t’interpellent : hello handsome boy, look look…, cheap price for you friend. C’est marrant de marchander, le prix complètement fou qu’ils annoncent au début qui est dix fois trop élevé, quand ils commencent à se fâcher car ton prix est trop bas, mais qu’ils acceptent dès que tu quittes leur magasin. Comment ils t’agrippent le bras pour te retenir dans leur boutique quand tu veux te casser. On a beau parler en anglais ils détectent tout de suite qu’on est français, nous disent les deux trois mots de français qu’ils connaissent. Celle qui dit « ça c’est joli » à tous les français qui rentrent dans son magasin sans savoir ce que ça veut dire, ne faisant que répéter ce qu’elle a entendu quand elle a eu à faire à des français, alors on lui dit que « joli » chez nous c’est « mei » chez elle, et elle est toute contente de mettre un sens à son mot français. On utilise à chaque fois notre statut d’étudiant chinois, « not tourist », « we live in China », on baragouine les quelques mots de chinois qu’on connaît « wo men shi ta xué sheng, wo xué xi han yu » comme dirait Charlotte avec l’accent toulousain en plus, ça marche plus ou moins. « You’re so handsome » dès que tu essayes un vêtement. Il n’y a que des touristes, des longs nez, des faces roses dans ce marché.
On croise par hasard les hongkongais dans le marché, ils sont allés à la Grande muraille aujourd’hui.
Resto de l’hôtel.

12 novembre 2006

Le 11/11/06 Grasse matinée. Déjeuner à la

Le 11/11/06

Grasse matinée. Déjeuner à la cantine, il n’y a plus grand chose à bouffer, impossible de finir mon bol de riz cantonnais, ça ne passe plus.

L’après midi on se dirige vers le temple du ciel à la recherche d’un marché aux oiseaux qui est dans le coin histoire de ramener la grippe aviaire en France. En fait il n’y a plus de marché aux oiseaux dans le coin, juste trois cages suspendues dans un arbre et un type qui se fait coiffer dans la rue. On se dirige ensuite vers un marché aux puces, on passe par un parc assez minable, bien kitsch avec d’immenses dragons et autres sculptures dorées jaune rouge fluo bien chargées. Beaucoup d’enfants, des joueurs de ping-pong, de badminton, de croquet. C’est un peu le parc de la Beaujoire, en plus petit, en mauvais goût, en chinois, en fait ça ne ressemble pas du tout à la Beaujoire.
On arrive au marché aux puces, il est 17h, les militaires qui encadrent l’endroit pressent les commerçants par coups de sifflets à rentrer leurs affaires, on a juste le temps de se promener dans quelques allées, de voir quelques vieilleries. On prend le bus pour aller retirer de l’argent à Wangfujing, puis bus et métro à nouveau pour revenir sur le campus.

Resto bof bof.

Soirée à l’hôtel à ne pas faire grand-chose, on voulait aller au mix mais c’est tombé à l’eau.

12 novembre 2006

Le 9/11/06 Hier : Matin, cours de chinois. Aprem

Le 9/11/06

Hier :

Matin, cours de chinois.

Aprem : cours de Asian Economics, toujours aussi à l’Ouest le prof.

Pas la grande forme, je crois que j’ai attrapé un rhume ou quelque chose dans le genre.
Le soir je regarde un film, the graduate, très bien.

Aujourd’hui :

Réveil très difficile. Cours de Sociology of China, dur à suivre, surtout les tableaux et graphiques avec tout plein de sinogrammes indéchiffrables. La dernière heure est mieux passée, bataille navale géante à trois avec Julia et Fanette, le prof a laissé tombé la socio et nous montre ses photos de voyage, du Tibet, des montagnes, et puis d’un jeu auquel il a participé (et où il a gagné) qui reprend une vieille tradition de je ne sais plus quelle région reculée la Chine qui consiste à passer des épreuves sportives pour se trouver une femme, c’est assez ridicule et pendant un moment on a vraiment cru qu’il avait trouvé sa femme sur un jeu télé et qu’il nous montrait ça, Miss Zhan (la responsable des relations internationales de l’université, responsable de notre programme) débarque à ce moment, malaise à peine perceptible du prof qui semble avoir oublié qu’il était sensé nous faire un cours de sociologie, petite hésitation doit il continuer à s’enfoncer et à se ridiculiser devant elle, habile il intègre son album photo à un exposé sur les régions reculées de la Chine.
Coup de téléphone de la prof de chinois dans nos chambres pour faire une interro surprise, pour vérifier si on a bien appris notre leçon sur le téléphone, c’est Ano qui décroche le premier, il entend une chinoise alors il raccroche tout de suite, elle rappelle, je répond et elle commence à me faire la discut, je comprend rien, Ano et Sylvain sont morts de rire à côté, impossible de se concentrer,je n’essaie même pas. Panique à l’hôtel, téléphones débranchés, on ne répond plus au téléphone…

L’aprem je retourne sur Dazhalan, acheter des conneries maoïstes. La moindre babiole, un malheureux briquet Mao, une montre avec Mao qui te salue de la main, il faut marchander plus d’une demi-heure. A chaque fois, on a droit au même numéro, ils t’annoncent un prix trois fois plus élevé au moins, tu leur dis tai gué le, c’est trop cher, tu leur dis ton prix, ils éclatent de rire, disent que tu veux leur mort, que le nouveau prix qu’ils te proposent est vraiment un prix d’ami, qu’ils gagnent vraiment très peu d’argent à ce prix, et ainsi de suite à chaque nouveau prix annoncé... Celle qui nous a bien fait marré dans un magasin, sacrée actrice à pleurer car on va la ruiner. Ils sont quand même assez perfides, ils sont très doués pour t’assurer que tu t’es fait arnaquer chez le concurrent et que c’est forcément mieux chez eux, Julia avait acheté un sac de rando, North Face, contrefaçon, à 90Y, on va dans un autre magasin et elle nous assure qu’elle le vend à 60Y, puis quand on va dans un autre magasin et qu’on lui dit qu’on l’a acheté à 60Y et bien eux le vendent à 40Y, ainsi de suite… Mais avec le même sérieux ils te vendent un sac à dos à 40Y (4€) et une miniscule aquarelle à 80Y…

Le soir on a rendez vous avec les Hongkongais, Katou, Mia et Pierre. RDV au pont du ligot d’agent sur le lac houhai. Ca me fait plaisir de les revoir, surtout Katou en fait. Ils sont frigorifiés, à Hong-Kong c’est encore tong et maillots de bain alors le froid pékinois doit leur faire un choc. On va à Hutong pizza, ça me désespère de retourner là mais bon on a laissé à nos invités le choix... On échange nos différentes expériences sur Hong Kong et Pékin, ça a l’air d’être très différent, ils ne parlent jamais chinois, tout le temps en anglais, il fait chaud, sont allés plusieurs fois à la plage, les gens ne sont jamais en position caca dans la rue (magnifique tentative de Katou qui se rétame par terre en voulant faire la position caca, pieds plats et jambes serrées), la vie est plus chère, prennent rarement le taxi, les enfants n’ont pas un trou dans leur pantalon au niveau des fesses…

On rentre après sur le campus et on reste à discuter dans les chambres.

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