Le 14/10/06 Aujourd’hui, Julia, Ano et moi

Le 14/10/06

Aujourd’hui, Julia, Ano et moi partons dans le quartier au Sud de Quian men, dans les ruelles de Dazhalan et Liulichang. Ce sont des rues piétonnes où grouillent toutes sortes de boutiques (vêtements, contrefaçon des marques occidentales, vêtements traditionnels, vendeurs de thé, d‘herbes médicinales, de soie… C’est un autre visage de la Chine, plus bordélique, plus fouillis, bruyant,  plus pauvre aussi, on pourrait se croire à Beyrouth par moments tellement les rues sont complètement défoncées, il n’y a plus de bitume par moments, des maisons ont été détruites, abandonnées. Tout est en chantier quand ce n’est pas abandonné, dissimulé sous d’immenses panneaux de la ville. On se dirige ensuite vers le guilde de huguang, maison de thé, puis on prend un taxi pour aller dans le quartier musulman, au niveau de la rue de la vache. C’est triste, on croise beaucoup plus de mendiants, des enfants, des estropiés. Les batiments sont laids, tristes. Il ne reste plus grand-chose de musulman, une bonne partie du quartier a été détruite. Juste la présence d’un immense bâtiment vert à l’architecture qui rappelle l’Afrique du Nord. La mosquée de la rue de la vache ressemble vraiment à n’importe quel temple vu de l’extérieur.

Il y a un temps de chiotte encore aujourd’hui, la même espèce de brume épaisse, ce voile grisâtre renforce la tristesse des lieux. A la question est ce qu’il fait souvent ce temps à Pékin, réponse d’une chinoise : « non, seulement quand il n’y a pas de soleil. » Merci.

Le soir, RAS, une partie de l’hotel est retournée au Taku.