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18 octobre 2006

Le 17/10/06 Cours de chinois ce matin. L’après

Le 17/10/06

Cours de chinois ce matin.

L’après midi, on va au mausolée de Mao, découvrir à quoi ressemble la dépouille de Mao, à nous de garder ça bien dans notre mémoire, car aucune photo n’est autorisée, c’est comme si on avait le privilège de voir quelque chose d’insolite, de réservé à certains, qu’aucun étranger ne peut voir dans les documentaires ou dans des livres. On s’intègre dans la longue file de chinois, les recycleurs récupèrent les bouteilles en plastique et autres objets qui ne sont pas autorisés à être introduits à l’intérieur du mausolée. Pour une fois les chinois ne sont pas bruyants, sont disciplinés, ne cherchent pas à griller tout le monde. Interdit d’avoir un sac, un appareil photo, d’avoir les mains dans les poches, de mâcher quoique ce soit. La file est longue mais ça avance vite, on avance au pas. Enfin on pénètre dans le mausolée, et là il n’y a plus un bruit, un silence solennel, un silence qui en impose, qui te glace un peu aussi. On entre dans une première salle où il y a une immense statue de Mao, les chinois viennent déposer en silence une fleur jaune au pied de la statue comme on ferait une offrande à un dieu, il y a plus de respect plus de solennité, d’émotion que pour les temples et les statues de Bouddha. Ensuite on rentre dans une deuxième salle toujours en marchant au pas, interdit de s’arrêter, et là on voit la dépouille de Mao dans un cercueil de verre, couvert du drapeau chinois avec le marteau et la faucille. Pour les chinois qui sont arrivés à ce point, on sent que l’émotion est intense, pour nous c’est aussi une sensation étrange, l’éclairage de la salle donne l’impression que le visage de Mao est phosphorescent, cette lumière étrange rend l’ambiance encore plus glaciale…Il y a bien sûr la question de l’authenticité du cadavre qui nous traverse, il ressemble un peu à un mannequin de cire. Ca se passe très vite, quelques secondes, des gardes nous disent de continuer d’avancer… Passage obligé par les boutiques de souvenir, le commerce autour de Mao est florissant à Pékin : montres à l’effigie de Mao, briquets, médaillons, bagues avec le visage de Mao au centre d’un cœur, on trouve de tout à la couleur Mao.

On se dirige ensuite vers la colline de Charbon, autre parc impérial, colline qui permet d’avoir une vue sur la cité interdite et la ville de Pékin. C’est sympa, la vue est très belle : tous les toits jaunes de la cité interdite au nord, le dagoba blanc, les lacs à l’Est, la ceinture de buildings, on aperçoit les trois tours de Xizhimen (notre station de métro), on reste assez longtemps à apprécier la vue. Un groupe de moines tibétains est présent, ils ont la classe, mais même un moine tibétain ça boit du coca et ça a un téléphone portable avec lequel il prend des photos.

Retour en taxi, c'est long, il est 17h, fin de journée, l'heure des embouteillages, le soleil se couche déjà. Le chauffeur de taxi ne se prive pas de mater Anaelle qui dort, c'est assez drôle à observer de derrière.

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Commentaires
A
Heu... t'es sûr que j'en ai jamais eu des chapkas...? Je crois que bien que si mais j'suis pas sûre... J'vais demander à maman pour être sûre... Mais je crois bien que j'en ai porté une, violette avec une fourrure noire...!!! Maintenant, j'ai un peu honte...
A
Heu quand tu dis mater annaelle; c'était encore son décolleté? C'est ça Hein? Donc, j'ai ma réponse; ça plait aux chinois!!!<br /> <br /> Et Bonne fête à toi!!! P'tits bisous encore et encore!
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