Le 10/10 Cours de chinois le matin, fatiguant, on

Le 10/10

Cours de chinois le matin, fatiguant, on est sensés absorber un nombre de mots par jours, apprendre par cœur des dialogues, pas très passionnant.

L’aprem, on (Anaelle, Julia, Ano, Arnaud, Romain et moi) part au temple du ciel. On prend deux taxis mais l’un des taxis ira à l’entrée Nord du parc et l’autre à l’entrée Ouest. Tentative de l’équipe du Nord de retrouver ceux de l’Ouest, mais leur émissaire (moi) finit par abandonner, fatigué de faire le tour de cet immense parc. On se retrouvera finalement dans le parc. Le temple du ciel est magnifique, le bleu des toits change de ce qu’on a vu jusqu’à présent. Il comporte également plusieurs lieux réputés pour leur acoustique, on peut entendre le murmure de quelqu’un placé diamétralement opposé, ailleurs si on se pose au centre d’une pierre tout bruit a une grande portée, j’ai essayé les deux, et je ne peux rien confirmer, sans doute trop de monde et de bruit autour. Après on va se poser dans le double pavillon, pavillon censé représenter une paire de seins en hommage à la mère de l’empereur qui a décidé de sa construction. L’ambiance autour du pavillon est très paisible, un groupe de vieux chinois fument la pipe, des chinoises font la sieste adossées aux piliers de la galerie couverte, plus loin quelqu’un fait des mouvements de tai-chi, une chorale de chinoises se met à chanter dans le pavillon d’en face. Un peu partout dans le parc on croise des musiciens, des joueurs de flûte.

Arrive le moment fatidique où il faut prendre la décision de ce qu’on va faire, il n’y a pas grand monde de motivé pour se bouger, il n’est que 16h30, certains n’ont pas envie de marcher, inertie du groupe. J’en ai un peu marre du manque d’efficacité générale alors je baisse les bras. Fin d’aprem boude !

Finalement on se dirige vers la station de métro la plus proche pour aller ensuite dans un resto indiqué par le Routard du côté de Xizhimen. On croise un flot permanant de vélos, tricycles, de balayeurs, de recycleurs, de marchands de babioles. Il s’avère aussi que la station de métro est proche d’un MacDo, or rien qu’un MacDo pour motiver les troupes. Donc pause MacDo, je finis également par craquer pour un mac chicken.

Métro, un peu de mal pour s’orienter à l’arrivée, pour trouver la rue où se trouve le resto. En fait ce n’était pas la peine de chercher, en fait le resto est introuvable, il a disparu, merci le Routard, on se replie sur un autre resto du quartier, on y mange bien pour pas cher.

Retour à l’hôtel, je suis fatigué, naze.

Aviator. Trop long, encore plus fatigué.